La pratique de la sodomie en augmentation chez les femmes
La pratique sexuelle de la sodomie est de plus en plus arborée par les femmes d’après des enquêtes menées ces dernières années. Selon une enquête Ifop réalisée en février 2019 en France, plus de 53% des femmes ont déjà testé cette pratique , contre 46% en 2014 et seulement 14% en 1970. Toutefois, bien que la pratique sexuelle de la sodomie s’amplifie, elle reste encore associée à des stéréotypes.La pratique nécessite des techniques pour y prendre du plaisir.
Des techniques plébiscitées par les femmes lors du sexe anal
Sur la base d’une étude menée aux États-Unis auprès 3000 femmes, des chercheurs ont identifié trois méthodes plébiscitées par les femmes pendant le sexe anal. Les techniques sont les suivantes :
- L’anal surfacing : il s’agit d’un contact sexuel autour et sur l’anus avec un doigt, un pénis ou un sextoy, plébiscité par 40% des femmes interrogées.
- L’anal pairing : elle consiste en le toucher sur ou à l’intérieur de l’anus en même temps que la pénétration vaginale ou la stimulation clitoridienne, tout aussi appréciée par 40% des femmes interrogées.
- L’anal shallowing : la pénétration de l’anus avec un doigt, un pénis ou un sextoy, pas plus profondément qu’un doigt ou une phalange est appréciée à hauteur de 35% des femmes interrogées.
Dans une étude menée en 2010 et relayée par Slate.com, 94% des femmes participants déclarent avoir eu un orgasme après la pratique de la sodomie. Cette pratique ne se résume ainsi pas seulement à la pénétration péno-anale. Les pratiques peuvent être variées et inclure ou non la pénétration. Les caresses, les massages ou encore l’anulingus sont des pratiques sexuelles que les partenaires peuvent explorer pour augmenter leur plaisir.
Les pratiques sexuelles doivent convaincre les deux partenaires
La satisfaction lors de la pratique du sexe anal dépend de chaque partenaire. Le respect des limites de chacun est un élément essentiel pour avoir un échange sexuel sain et satisfaisant pour les deux parties. L’utilisation d’un lubrifiant est également primordiale, la zone de l’anus n’étant pas favorable à la lubrification naturelle. Chacun peut, par ailleurs, adapter les pratiques sexuelles selon leurs envies et leurs désirs, puisqu’il s’agit d’une pratique sexuelle non obligatoire.
Conclusion
Dans une pratique sexuelle qui a longtemps été stigmatisée voire interdite, la sodomie est de plus en plus pratiquée par les femmes. Des études tendent à prouver que ce genre de pratique peut être satisfaisante pour les deux partenaires si elle est bien encadrée et que des limites ne sont pas franchies. Il est important que chacun se sente en sécurité et à l’aise avant de se lancer dans une telle expérience sexuelle.
