Le côté hormonal
Le désir sexuel peut être influencé par les hormones tant chez les hommes que chez les femmes. Par exemple, chez les femmes, les œstrogènes favorisent la libido, tandis que les progestatifs peuvent la ralentir. Les changements hormonaux liés au cycle menstruel ainsi que la contraception hormonale peuvent également avoir un impact sur le désir sexuel. Chez les hommes, une baisse de testostérone peut également entraîner une diminution de la libido.
Les traitements médicamenteux
Certains médicaments prescrits pour traiter des problèmes de santé peuvent également affecter la libido. Par exemple, les antidépresseurs, les anxiolytiques et les neuroleptiques peuvent réduire le désir sexuel. De même, certains médicaments cardiovasculaires, comme les bêta-bloquants, peuvent également impacter la libido. Dans ces cas, il est important de discuter avec son médecin de la possibilité d’adapter le traitement ou de trouver des moyens de retrouver du plaisir sexuel malgré les effets indésirables des médicaments.
Le quotidien et la routine
Un quotidien chargé et stressant peut avoir un impact sur la vie sexuelle d’un couple. Les responsabilités familiales, professionnelles et personnelles peuvent rendre difficile la disponibilité pour des moments intimes. De plus, l’ennui, la routine et le manque de temps passé ensemble peuvent également nuire au désir sexuel. Il est important de trouver un équilibre en prenant du temps pour soi et pour sa relation afin de maintenir une vie sexuelle satisfaisante.
La santé mentale
La santé mentale joue un rôle essentiel dans le désir sexuel. Le stress, la fatigue et la dépression peuvent avoir un impact négatif sur la libido. L’état psychologique et émotionnel influence également l’image de soi, ce qui peut entraîner un repli sur soi et une baisse du désir sexuel. Il est donc primordial de prendre soin de sa santé mentale pour maintenir une libido épanouissante.
Fréquence des rapports sexuels
Il est important de souligner qu’il n’y a pas de norme en termes de fréquence des rapports sexuels. Ce qui compte, c’est la satisfaction personnelle et l’épanouissement au sein de sa sexualité. Que cela soit une fois par jour, par semaine, par mois ou moins fréquemment, l’essentiel est de trouver un équilibre qui convient à chacun. Il est primordial de communiquer avec son partenaire afin de s’assurer d’une compréhension mutuelle des besoins et des attentes.
Hommes et femmes touchés
Contrairement aux idées reçues, la baisse de libido n’affecte pas seulement les femmes. Selon une étude menée sur un échantillon de 13 618 hommes de tous âges et origines, environ 28% de la population masculine connaît des périodes de baisse de libido. Il est donc essentiel de reconnaître que ces problèmes peuvent toucher tout le monde, indépendamment du genre.
