Le sexe oral est une pratique courante dans de nombreux couples, faisant partie des préliminaires pour se faire du bien. Cependant, un récent article du Journal of the Society of Laparoscopic & Robotic Surgeons met en garde contre un risque potentiellement mortel lié à une pratique particulière de cunnilingus.
Son partenaire insuffle de l’air dans son vagin
Une affaire datant de l’an 2000 en Californie a mis en lumière les dangers d’insuffler de l’air dans le vagin pendant le cunnilingus. Une jeune femme de 24 ans s’est présentée aux urgences avec des douleurs abdominales sévères après que son partenaire ait pratiqué cette technique. Les médecins ont diagnostiqué un pneumopéritoine, soit la présence anormale d’air dans la cavité abdominale.
Qu’est-ce qu’un pneumopéritoine ?
Le pneumopéritoine se produit lorsque de l’air insufflé dans le vagin passe dans l’utérus et remonte dans la cavité abdominale, causant des douleurs potentiellement graves. Des cas de complications, notamment chez les femmes enceintes, ont été rapportés entraînant parfois des conséquences fatales. Il est crucial de prendre ces risques au sérieux et de ne pas considérer cette pratique comme anodine.
Ces complications qui peuvent survenir
En cas de pneumopéritoine, une intervention chirurgicale exploratrice peut être nécessaire si les symptômes persistent. Cependant, il est recommandé d’attendre que l’air se résorbe naturellement pour éviter une telle procédure. Les insufflations vaginales doivent être évitées en cas d’antécédents de chirurgie gynécologique, comme une hystérectomie, et pendant la grossesse. Il est essentiel de communiquer ouvertement avec son partenaire sur ses limites et de ne pas prendre de risques inutiles pour sa santé.