« 64% des Français ont été victimes d’atteintes sexuelles en ligne pendant leur enfance »

Près de deux Français sur trois ont subi au moins un type de préjudice sexuel en ligne pendant leur enfance

Une étude réalisée par l’alliance internationale WeProtect Global Alliance montre que 64% des Français âgés de plus de 18 ans ont subi au moins un type d’atteinte sexuelle en ligne pendant leur enfance. Cette enquête menée auprès de 2 000 jeunes de 18 ans dans quatre pays européens a mis en lumière une série de problématiques concernant les abus sexuels dont sont victimes les mineurs.

Les filles, davantage victimes de ce type de pratiques

Si tous les jeunes sont concernés, ce sont davantage les jeunes filles qui seraient plus susceptibles d’être victimes de ce type de pratique. Près de quatre filles sur cinq (79%) auraient subi au moins un préjudice sexuel pendant leur enfance, contre 57% pour les garçons. Les expériences de préjudice sexuel se produisent généralement sur des appareils mobiles, via des canaux privés. Dans la plupart des cas, les personnes ont préféré supprimer ou bloquer l’auteur des actes (87%) plutôt que de signaler le problème ou d’en parler à un adulte.

Les conséquences des atteintes sexuelles en ligne

Ces atteintes ont un impact direct sur les victimes, à court et long terme. À court terme, la victime peut avoir des troubles du sommeil, des problèmes alimentaires et souffrir d’anxiété. À long terme, les atteintes sexuelles peuvent occasionner un syndrome post-traumatique, des problèmes de confiance en soi et un changement de comportement. Ainsi, il est crucial de prendre des mesures pour prévenir et protéger les mineurs contre ces actes.

Les actions à mener contre ces abus sexuels en ligne

WeProtect Global Alliance recommande la mise en place d’une réglementation stricte d’internet pour protéger les enfants contre les dommages à long terme de l’exploitation et des abus sexuels des enfants en ligne. Cette réglementation doit être efficace et adaptée à l’âge des enfants. Il est également primordial d’instaurer un cadre juridique complet permettant l’identification et le retrait rapides des images et des vidéos montrant des abus sexuels commis sur des enfants et soutenant les poursuites judiciaires à l’encontre des contrevenants. Pour mieux protéger les enfants vulnérables, il est recommandé de préparer cette législation à l’épreuve du temps pour s’adapter à l’évolution du comportement des criminels et des technologies émergentes.

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