Le corps humain ne peut métaboliser que 20 % de l’alcool. Quel en est le mécanisme ? Il a un effet sur la transmission de l’information nerveuse par le cerveau. Il favorise la production de sérotonine, une substance chimique particulièrement agréable. Qu’en est-il de l’alliance alcool et sexe ?
Est-il vrai que le sexe est bon après avoir bu ?
La plupart du temps, il s’agit d’une simple intuition. L’alcool a deux effets opposés sur le cerveau : il le stimule et le ralentit à la fois. Un effet peut prendre le pas sur l’autre, en fonction de l’individu et de la quantité. Le transmetteur Gaba, par exemple, lorsqu’il est activé, anesthésie les sensations corporelles. En raison du désir et de l’excitation, on peut éprouver un peu de plaisir. L’excès de sérotonine a également été lié à des problèmes d’orgasme, selon une étude de 2001 publiée dans « Current Opinion in Urology ». Il convient toutefois de noter que la réaction de chacun à l’alcool est différente.
Les effets secondaires de l’alcool
De nombreuses personnes aiment boire un verre de vin de temps en temps, mais pour celles qui consomment de l’alcool de façon régulière et/ou excessive, cela peut entraîner divers problèmes. La façon dont les gens réagissent à l’alcool varie considérablement d’une personne à l’autre, et même au sein d’une même personne, en fonction de la phase de la vie. Mais une chose est constante : quelles que soient les circonstances entourant la consommation d’alcool, les conséquences pour le corps sont inévitables.
Qu’en est-il du sexe, par exemple ? Si l’alcool peut procurer un bref sentiment de bien-être en quantité modeste, il a été démontré que des conséquences plus ou moins favorables, voire défavorables, se font sentir assez rapidement.
Dérèglement, analyse erronée de l’autre ou de la situation, difficultés à respecter ses propres valeurs ou celles de l’autre, sentiment d’invulnérabilité, violence, perturbation de toutes les phases de la réponse sexuelle, absence de circonstances permettant de construire un consentement écrit sont autant d’exemples de désinhibition. En résumé, l’état peut devenir tellement déformé qu’il est presque difficile de maintenir une connexion consensuelle ou non coercitive.
Si l’alcool semble stimuler les sens, il confine malheureusement le moment personnel dans une réponse sexuelle modifiée :
- Problèmes d’excitation (érections excessivement difficiles, problèmes de lubrifiant, voire sécheresse vaginale).
- Problèmes d’orgasme.
- Troubles éjaculatoires.
Lorsque les problèmes se répètent souvent, l’impact sur l’ego et l’estime de soi peut être ressenti. Les ramifications peuvent ensuite se faire sentir au sein du couple, tant sur le plan relationnel que personnel. Ainsi, si vous constatez que votre consommation d’alcool a augmenté, n’ayez pas peur de vous remettre en question et de prendre le temps de vous soigner, comme l’ont fait certains de vos amis.
D’un autre côté, il faut savoir que les sauces, les plats frits et les autres produits gras et industriels aggravent la digestion, ce qui n’est pas idéal pour les câlins. L’excès de graisses malsaines augmente également le taux de cholestérol. Elles entravent la circulation sanguine, ce qui peut contribuer aux dysfonctionnements érectiles et aux problèmes de circulation dans les organes génitaux. Il est préférable de cuisiner avec des ingrédients frais et de saison !
Un verre de bourbon est une boisson dépressive, mais pas en grande quantité, sinon, c’est un superbe tue-l’amour ! En grande quantité, l’alcool diminue la libido et la sensibilité. L’alcool n’augmente pas la libido, au contraire, il perturbe les érections masculines et réduit le plaisir féminin. Par conséquent, consommez avec modération. Si vous ne savez pas quoi offrir en guise d’apéritif, commencez par une coupe de champagne. Plus aphrodisiaque et plus beau !
Y a-t-il un risque de dépendance ?
Pas si vous passez simplement un bon moment lors d’un mariage ou d’une fête. Le problème se pose lorsque vous consommez de l’alcool pour une raison particulière : vous détendre, vous sentir plus sexy ou être plus beau. « L’alcool est donc une drogue », explique le Dr André Corman, un sexologue. Il est d’autant plus dangereux qu’il remplit parfaitement son rôle au début. Il y a de fortes chances que vous ne puissiez pas fonctionner sans lui et vous devrez augmenter les doses pour obtenir le résultat souhaité.