Dans le vaste univers du plaisir intime, certaines techniques et pratiques se distinguent par leur capacité à nous mener vers de nouvelles dimensions de sensualité. Le gooning est de celles-là, apportant avec lui une promesse de plaisir prolongé et intensifié. Bien que relativement discret dans sa diffusion, ce terme connaît une popularité croissante, notamment au Royaume-Uni où les recherches sur le sujet ont explosé ces dernières années.
Qu’est-ce que le gooning?
Le gooning est une forme avancée de masturbation qui, bien qu’elle puisse rappeler le edging, propose une expérience encore plus immersive. Selon le Sexuali’s Kink Index, cette pratique se classe parmi les plus recherchées, doublant presque chaque année en termes de popularité. Le principe est simple mais exigeant : il s’agit de flirter avec les seuils de l’orgasme sans jamais totalement les franchir. Cette approche pousse le corps dans un état d’excitation prolongée qui, selon les pratiquants, s’apparente à une forme de transe ou d’euphorie.
Les différences entre le gooning et le edging
Bien que le edging et le gooning partagent cette idée d’arrêt avant l’orgasme, la fréquence et l’intensité diffèrent. Le gooning ne se contente pas de retarder l’orgasme : il s’agit de répéter ce processus plusieurs fois, permettant d’atteindre un état mental et physique altéré. En comparaison, le edging peut parfois être plus brut dans son exécution, là où le gooning se rapproche davantage de la taquinerie sensuelle.
Contexte et utilisations du gooning
Historiquement, le gooning trouve ses racines dans certaines pratiques du BDSM, où il était utilisé pour intensifier le jeu entre dominants et soumis. Cette technique permettait alors de renforcer la dynamique de pouvoir, en ajoutant une dimension psychologique intense au jeu érotique. Aujourd’hui, le gooning s’est démocratisé et dépasse le seul cadre du BDSM, étant pratiqué par des individus en quête de nouveaux plaisirs, sans distinction de genre.
Cependant, beaucoup continuent de l’associer à une activité qui peut être partagée entre partenaires, notamment au sein de relations où la communication est reine et où les limites sont clairement établies. Certaines personnes choisissent d’accompagner leurs sessions de gooning de matériel érotique visuel ou auditif, renforçant ainsi l’état de parfaite immersion sensorielle.
Gooning : une pratique au-delà des genres
Longtemps considérée comme l’apanage des hommes cis, la pratique du gooning s’étend aujourd’hui à un public bien plus large, incluant désormais de nombreuses femmes en quête de nouvelles sensations. La libération sexuelle et la reconnaissance de la diversité des plaisirs ont permis à cette technique de trouver un écho positif auprès d’un public varié, favorisant ainsi un partage d’expériences enrichissant.
Précautions et bienfaits du gooning
Comme toute pratique sexuelle, le gooning nécessite certaines précautions. L’utilisation de lubrifiant est fortement recommandée, surtout pour éviter les irritations dues à la répétition du geste. Pratiqué sur une longue période, le gooning peut rendre les parties intimes extrêmement sensibles, nécessitant parfois une pause pour éviter tout inconfort. D’un autre côté, ce même processus libère une quantité significative d’hormones, favorisant un relâchement du stress et contribuant au bien-être général du pratiquant.
En conclusion, le gooning est une technique de masturbation qui propose une aventure unique vers les confins du plaisir prolongé. Que ce soit pour explorer de nouvelles dimensions sensorielles ou pour approfondir une connexion avec son partenaire, cette pratique offre une voie d’expérimentation personnelle infiniment riche. N’oublions pas cependant que le respect de soi et de ses limites est essentiel pour profiter pleinement des bienfaits du gooning.
