An abstract representation of human figures in a state of euphoria, surrounded by a swirl of colors symbolizing prolonged excitement and intense emotions, with a suggestive and artistic touch, reflecting the concept of 'gooning'.

Découvrir le « gooning » : entre excitation prolongée et nouvelle forme de plaisir solitaire

Dans le vaste univers des techniques liées au plaisir solitaire, certaines pratiques suscitent une attention particulière par leur originalité et les sensations inédites qu’elles procurent. Le « gooning » en fait partie ; c’est une méthode qui promet d’intensifier le plaisir en prolongeant l’excitation bien au-delà de la norme habituelle.

Qu’est-ce que le gooning ?

Originaire de pratiques associées au « edging », le gooning invite à une exploration patiente et prolongée. Alors que le edging consiste à atteindre le point de non-retour de l’orgasme pour ensuite s’interrompre juste avant l’apogée, le gooning pousse plus loin l’expérience. Ness Cooper, sexologue, décrit le gooning comme une méthode permettant de se plonger dans un état de transe et d’euphorie par des cycles répétés d’excitation. L’idée est de maintenir un état d’excitation soutenu sans aboutir à l’orgasme, ce qui peut sembler étonnant mais offre des sensations uniques pour ceux cherchant à explorer de nouveaux horizons du plaisir intime.

La popularité croissante du gooning

Ces dernières années, le gooning a gagné en popularité, surtout au Royaume-Uni où les recherches associées à cette technique ont grimpé en flèche. Selon le Sensuali’s Kink Index, l’intérêt pour cette pratique a augmenté de manière exponentielle. Pour beaucoup, cette montée en popularité s’explique par le besoin d’expériences sexuelles plus intenses et diversifiées. Elle est devenue une référence pour ceux qui cherchent une intimité plus introspective et une exploration prolongée.

Le cadre idéal pour pratiquer le gooning

Pratiquer le gooning peut se faire seul ou en compagnie, bien qu’il soit fréquemment associé à des activités fétichistes ou à des dynamiques de domination/soumission. Dans un cadre BDSM, le gooning peut être utilisé comme un outil pour intensifier les scénarios de contrôle, offrant au partenaire dominant une manière de jouer avec les limites du partenaire soumis. Cependant, au-delà du BDSM, le gooning est aujourd’hui adopté par des personnes qu’il soit pratiqué en solitaire ou en couple, recherchant simplement à magnifier leur expérience de l’excitation prolongée.

Précautions et recommandation pour le gooning

Bien que le gooning soit associé à des expériences enrichissantes, certaines précautions sont nécessaires pour éviter les désagréments physiques. L’utilisation de lubrifiant est fortement recommandée pour éviter les irritations ou toute forme de traumatisme des tissus sensibles après une stimulation prolongée. De plus, il est important d’écouter son corps : si la sensibilité devient trop forte, une pause est conseillée pour éviter l’inconfort ou la douleur.

Gooning pour tous : au-delà des stéréotypes

Historiquement plus populaire chez les hommes cisgenres, le gooning se démocratise aujourd’hui parmi tous les genres, y compris les femmes cherchant à maximiser leur plaisir par des pratiques novatrices. Cette ouverture témoigne d’une quête universelle de nouvelles sensations et d’une volonté partagée de redéfinir les contours du plaisir personnel.

Les bienfaits psychologiques du gooning

En dehors des sensations physiques, le gooning est également salué pour ses effets bénéfiques sur le bien-être mental. Les cycles de stimulation prolongée favorisent la libération d’endorphines, contribuant à atténuer le stress et améliorer l’humeur générale. Beaucoup rapportent un sentiment de relâchement et de calme après leurs sessions de gooning.

En somme, le gooning s’inscrit dans un mouvement plus large d’exploration de soi et de recherche de plaisirs authentiques et respectueux de son corps. Comme toute pratique intime, il est essentiel de l’aborder avec une attitude informée et bienveillante envers soi-même.

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