Éducation sexuelle : les programmes inclusifs réduisent l’homophobie et la transphobie chez les ados

Des programmes d’éducation sexuelle plus inclusifs pour réduire l’homophobie et la transphobie chez les adolescents

Une étude menée sur une vingtaine de lycées aux États-Unis a démontré que les programmes d’éducation sexuelle plus inclusifs permettent de réduire significativement les croyances homophobes et transphobes chez les lycéens. L’expérience a été menée dans 20 écoles de deux régions des États-Unis (Midwest et Sud), en intégrant un programme nommé High School FLASH, mettant l’accent sur l’inclusion des personnes LGBTQIA+. En France, malgré la loi prévoyant au moins trois cours d’éducation sexuelle chaque année pour les élèves du primaire au secondaire et ce depuis 2001, dans les faits la loi est bien loin d’être respectée. 67% des jeunes interrogés estiment ne pas en avoir vu la couleur.

Le programme FLASH emploie un langage plus inclusif

Les jeunes LGBTQIA+ endurent bien souvent un langage homophobe et transphobe à l’école, faisant l’objet de discrimination en raison de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre. Face à ce constat, les programmes de santé sexuelle qui prétendent être inclusifs ne vont pas toujours assez loin en n’informent pas sur les identités et les orientations de tous les jeunes. C’est pour répondre à cette problématique que le programme FLASH a été conçu. Ce dernier s’appuie sur plusieurs principes pour proposer une éducation sexuelle plus inclusive, tels que des représentations positives des jeunes LGBTQ dans des relations bienveillantes, satisfaisantes et saines, une approche nuancée du langage inclusif, et une pertinence du contenu pour tous les élèves.

Une réduction de l’homophobie et la transphobie

Dans l’étude menée aux États-Unis, 1597 élèves de 9e et 10e années (l’équivalent de seconde et première) ont participé à l’enquête de base. Les scores moyens au départ sur l’échelle des croyances homophobes et transphobes étaient similaires au départ de 2,38 sur une échelle de 1 à 5 dans les écoles avec et sans FLASH. Au total, 20 écoles de 7 districts dans deux régions du Sud et du Midwest ont été assignées au hasard pour recevoir FLASH ou un programme de comparaison. Les résultats ont montré une réduction des croyances homophobes et transphobes pour les jeunes hétérosexuels et cisgenres ainsi que pour les jeunes LGBTQIA+. Selon les chercheurs, la réduction des croyances homophobes et transphobes chez les élèves hétérosexuels et cisgenres reflète une amélioration de la façon dont on perçoit les pairs LGBTQ, ce qui pourrait conduire à une réduction du harcèlement et à un meilleur climat scolaire. La réduction de ces mêmes croyances chez les lycéens eux-mêmes LGBTQIA+, indique une meilleure estime d’eux-mêmes.

Une éducation sexuelle quasi absente en France

Les chiffres montrent que l’absence d’éducation sexuelle digne de ce nom à l’école en France participe en partie à la montée de conséquences inquiétantes : les violences sexuelles ont augmenté de 33 % en 2021, Parmi les jeunes ayant un rapport sexuel l’année passée, 66% n’ont pas systématiquement utilisé de préservatifs et les LGBTphobies ont augmenté de 28 % entre 2020 et 2021. Les associations telle que le Planning familial Sidaction et SOS Homophobie ont annoncé avoir saisi récemment le tribunal administratif de Paris pour demander l’application de la loi.

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