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On connait l’impact de l’alimentation, du sommeil, de l’activité physique, voire de la santé mentale, sur l’espérance de vie, mais il se pourrait que l’activité sexuelle joue également un rôle crucial. C’est ce que suggère une nouvelle étude réalisée par des chercheurs américains de la Walden University, indiquant que les femmes peu actives sexuellement sont plus susceptibles de mourir prématurément. Les hommes, en revanche, ne semblent pas concernés par cette association.
Le sexe augmente l’espérance de vie
Pour parvenir à ces conclusions, l’équipe de chercheurs a analysé les données de 14.542 participants âgés de 20 à 59 ans. Ces informations provenaient de la National Health and Nutrition Examination Survey 2005-2010 et comprenaient des informations sur l’obésité, la dépression, et l’activité sexuelle des personnes concernées. Les participants ont répondu à une question sur la fréquence de leurs rapports sexuels vaginaux ou anaux au cours des 12 derniers mois, avec plusieurs options de réponses, allant de « jamais » à « 365 fois ou plus ». Les chercheurs ont ensuite classé les individus en deux catégories : ceux ayant des rapports sexuels moins d’une fois par semaine et ceux en ayant plus d’une fois par semaine.
Les femmes, principales concernées
Les résultats montrent que les femmes qui ont des rapports sexuels moins d’une fois par semaine présentent un risque de décès prématuré 70% plus élevé que celles ayant une activité sexuelle plus soutenue. Après ajustement pour différents facteurs, ce risque restait significatif à 46%. Les chercheurs ont également noté que le risque de décès prématuré augmentait de 197% chez les personnes souffrant à la fois de dépression et de faible activité sexuelle, comparativement à celles souffrant uniquement de dépression.
Les chercheurs notent enfin que l’association entre faible activité sexuelle et mortalité prématurée était non-significative chez les hommes, sans fournir d’explication spécifique. Ces résultats invitent à poursuivre les recherches pour déterminer les causes de cette mortalité prématurée chez les personnes ayant une faible fréquence sexuelle.
Fréquence des rapports sexuels | Augmentation du risque de décès |
---|---|
Moins d’une fois par semaine | 70% |
Après ajustement (moins d’une fois par semaine) | 46% |
Souffrant de dépression et faible activité sexuelle | 197% |
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