Le mouvement No Fap : mythe ou réalité ?

Le mouvement No Fap, en réponse à l’addiction au porno

Le mouvement No fap est conçu pour aider les hommes accros à la masturbation et à la pornographie. Le challenge proposé consiste à stopper net toute séance de masturbation pendant une période indéterminée afin de reprendre le contrôle de ses pulsions sexuelles. Certains hommes se considèrent comme addicts au porno et voient la masturbation comme un acte vicieux et immoral. Un mouvement ponctuel existe également, le No Nut November, qui propose de ne pas avoir d’éjaculation pendant tout le mois de novembre, mais uniquement pour l’expérience.

Quels sont les bienfaits supposés du No Fap

Selon les adeptes du No Fap, l’arrêt total de la masturbation aurait de nombreux bienfaits, bien que ces données ne soient pas basées sur des preuves scientifiques. Les supposés bienfaits comprennent :

  • Plus de testostérone
  • Un meilleur pouvoir de séduction
  • Une amélioration de la masse musculaire
  • Un gain d’énergie, de motivation, de joie de vivre et de libido
  • Plus de confiance en soi
  • Une voix plus grave
  • Une plus belle peau

En réalité, une pratique néfaste pour la santé

Cependant, selon une étude menée sur 590 hommes, l’arrêt brutal de la masturbation peut avoir des conséquences néfastes sur la santé. Les résultats de l’étude indiquent :

Effets de l’arrêt brutal de la masturbation Proportion d’hommes concernés
Pensées suicidaires 30%
Augmentation de la dépression N/A
Augmentation du mal-être N/A
Empirement de la dysfonction érectile N/A

La chirurgienne urologue Charlotte Methorst nous informe que cette pratique peut également avoir un impact négatif sur la qualité et la quantité des spermatozoïdes. Le Dr Gérald Kierzek, directeur médical de Doctissimo, rappelle que l’activité sexuelle régulière, qu’elle soit en couple ou masturbatoire, permet de diminuer le risque de cancer de la prostate.

Les auteurs de l’étude concluent que les thérapeutes qui recommandent le No Fap nuisent très probablement à leurs patients. Ils estiment que les approches d’abstinence et les groupes de « soutien » semblent être extrêmement nocifs et ne méritent pas d’être développés davantage.

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