Le cunnilingus, cette pratique orale souvent associée à l’intimité et au plaisir partagé, n’est malheureusement pas dénuée de risques. Il existe une nécessité impérieuse de s’informer et de prendre des précautions afin de garantir la santé et le bien-être des partenaires impliqués. Plusieurs infections sexuellement transmissibles (IST) peuvent s’immiscer dans votre vie si les mesures adéquates ne sont pas prises lors de cette pratique.
Le cunnilingus : un vecteur possible d’IST
Lors du cunnilingus, même si l’absence de pénétration semble réduire les risques, l’introduction des muqueuses orales en contact direct avec les secrets génitaux, ainsi que la peau, reste une voie ouverte aux IST. Parmi les infections pouvant être transmises, on retrouve l’hépatite B, l’hépatite C, l’herpès, la chlamydia, et le papillomavirus humain (HPV). Chaque infection présente ses propres voies de transmission et symptômes, rendant la prévention indispensable.
Les maladies transmissibles à connaître
- L’hépatite B et C
- L’herpès
- La chlamydia
- Le papillomavirus (HPV)
Ces virus peuvent être transmis par contact avec le sang, une raison suffisante pour éviter cette pratique durant les menstruations.
Date importante d’être informé de la présence de lésions d’herpès chez vous ou votre partenaire. Une bouton de fièvre est suffisant pour déclencher une transmission.
Cette infection très courante se passe souvent sans symptôme, mais ses conséquences peuvent être sévères si elle n’est pas traitée.
Le HPV se transmet par simple contact peau à peau et affecte les muqueuses orales et génitales.
Transmission du VIH : un risque faible mais présent
La transmission du VIH est moins fréquente par voie orale, mais pas impossible. Si des lésions sont présentes dans la bouche ou sur les organes génitaux, le risque grandit. Salive seule ne doit pas être un vecteur, mais de petits saignements voient la possibilité d’une transmission HIV significative.
Adopter des pratiques sécuritaires
Pour diminuer les risques lors des rapports bucco-génitaux, il est impératif d’employer certains moyens de protection. L’utilisation de préservatifs et digues dentaires est fortement encouragée. Évitez de brosser vos dents ou utiliser un bain de bouche juste avant ou après l’acte, car cela peut créer des microcoupures propices aux infections.
Pensez à maintenir une excellente hygiène buccale et à planifier les pratiques durant des moments de moindre vulnérabilité, tel que lorsqu’il n’y a pas de menstruations.
Quand se faire dépister ?
Si vous vous aventurez dans des rapports sexuels bucco-génitaux, un dépistage régulier est clé pour éviter la propagation des IST. Indiquer à votre professionnel de santé la nature de vos relations sexuelles permet de cibler les prélèvements nécessaires.
- Pour un dépistage complet il vaut mieux patienter environ 6 semaines après le rapport suspect, sauf si des symptômes apparaissent, auquel cas une visite immédiate est vivement conseillée.
- Persister une régularité dans vos dépistages, surtout si vous avez plusieurs partenaires.
En conclusion, le cunnilingus, bien que source de plaisir, doit être pratiqué en ayant pleine conscience de ces risques et en adoptant une approche sécurisée pour soi-même et ses partenaires.