« Écosexualité : aimer la Terre comme on aime son/sa partenaire »

L’écosexualité, un mouvement qui invite à aimer la Terre

L’écosexualité, ou « ecosex », est un mouvement philosophique et militant né au début des années 2000, fondé par les artistes américaines Elizabeth Stephens et Annie Sprinkle. À la croisée de l’écoféminisme, de la culture queer et du body art, l’écosexualité incite à abandonner la métaphore de la Terre mère pour la considérer comme notre compagne de vie, notre amante. Les co-fondatrices expliquent dans leur manifeste que le but de ce mouvement est de « développer une relation plus mutuelle, plus agréable, plus durable et moins destructrice avec l’environnement ».

Amour et respect pour la planète

Le précepte phare de l’écosexualité est simple : traiter la planète avec le même respect, la même considération et le même amour qu’on le ferait avec la personne qui partage notre vie au quotidien. Il s’agit de se connecter à la nature, de ressentir les sensations qu’elle peut nous procurer, d’interroger notre rapport anthropique avec la Terre. L’une des manières de vivre cette écosexualité est de se masturber au contact de l’eau, de s’ensevelir nu dans le sable, de faire corps avec un arbre… C’est une approche originale et décomplexée qui invite à connecter nos corps à la terre par le biais de nos récepteurs sensoriels.

Lutter contre l’exploitation de la planète

Le mouvement de l’écosexualité est en lien direct avec les enjeux environnementaux actuels. En effet, les activistes écocentriques ont pour but de préserver l’environnement, protéger la nature, lutter contre l’exploitation de la planète, et inciter chacun à adopter un mode de vie respectueux de l’environnement. Il s’agit également de réfléchir à notre consommation, notre production, notre empreinte écologique pour trouver des solutions pour un avenir plus durable.

Controverse autour d’une performance artistique

L’écosexualité a fait récemment l’objet d’une controverse autour d’une performance artistique. À Lyon, la compagnie artistique Lundy Grandpré a été accusée d’exhibitionnisme pour une vidéo montrant l’un de ses membres nu dans un jardin. Cette compagnie se revendique de l’écosexualité, mais leur démarche n’est pas sexuelle : elle célèbre la relation amoureuse entre l’homme et la nature, en lien direct avec les préceptes de ce mouvement.

Conclusion

En somme, l’écosexualité est un mouvement philosophique et militant qui prône l’amour, le respect et la connexion avec la nature. Il cherche à trouver des solutions pour un avenir plus durable et à lutter contre l’exploitation de la planète. Malgré la controverse autour de certaines performances artistiques associées à ce mouvement, l’écosexualité continue de se développer et de séduire de plus en plus de personnes sensibles aux enjeux environnementaux actuels.

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