Le sexe oral : plaisir et risques à connaître.

Le sexe oral : pratique sexuelle intime et appréciée

Le sexe oral, qui consiste à stimuler les parties génitales ou anales de son partenaire à l’aide de la bouche et de la langue, est une pratique sexuelle appréciée mais encore emprunt d’un tabou. Pourtant, de plus en plus de couples, hétérosexuels comme homosexuels, y ont recours. Le cunnilingus est en passe de rattraper la fellation au rang des pratiques les plus appréciées. L’anulingus quant à lui, est encore marginal.

La fellation : la plus plébiscitée

La fellation est une pratique sexuelle largement pratiquée et appréciée par les hommes, et une grande majorité des femmes s’y adonnent également avec plaisir. C’est entre 30 et 39 ans que les femmes Françaises sont les plus adeptes de la fellation, avec près de 90% d’entre elles qui déclarent la pratiquer régulièrement. La stimulation des bourses, du scrotum ou de la région anale lors de la pratique permet un plaisir décuplé.

Le cunnilingus : le grand retour

Le cunnilingus était encore tabou il y a peu en Occident, mais est désormais de plus en plus pratiqué. Si la plupart des femmes l’apprécient, certaines n’osent pas se livrer à cette pratique, par peur d’imposer à leur partenaire une zone qu’elles pensent malodorante et d’aspect rebutant. Pourtant, cette pratique est très lucrative en sensations et peut amener à un orgasme intense.

L’anulingus : encore tabou

L’anulingus reste la pratique sexuelle la plus taboue des trois. Elle est peu pratiquée chez les couples hétérosexuels du fait du tabou qui l’entoure et du fait que les hommes hétérosexuels la rattachent souvent à l’homosexualité. La zone anale est pourtant une zone érogène qui peut procurer beaucoup de plaisir, mais il est important de prendre des précautions d’hygiène pour minimiser les risques de contamination.

Le 69 : pour un plaisir simultané

Le 69 est une position ultime pour les amoureux de la pratique orale. Elle permet aux deux partenaires de se donner du plaisir mutuellement, grâce à une position tête-bêche. Le partenaire peut commencer par faire monter doucement le désir en léchant l’intérieur des cuisses, le bas du ventre et l’aine avant de passer aux parties génitales. Il est important de dialoguer pour s’assurer du plaisir de l’autre.

Risques liés à la pratique du sexe oral

Le sexe oral peut être une source de plaisir mais également de risques sanitaires, notamment de contamination par des infections sexuellement transmissibles (IST) telles que :

IST Risque de transmission par sexe oral
Herpès Existe pour le HSV1 (buccal) et le HSV2 (génital)
Syphilis Transmissible par sexe oral
Gonocoque et Chlamydia Moins transmissibles par sexe oral que par pénétration, mais le risque existe
Hépatite B Très contagieuse, la vaccination est recommandée dès le début de la vie sexuelle
Hépatite C Non transmissible par fellation, mais le risque existe lors d’un cunilingus en période de règles
VIH Risques de contamination faibles mais existants

Précautions à prendre pour du plaisir sans risque

Pour minimiser les risques de contamination, il est essentiel de :

  • Prendre des précautions d’hygiène telles que prendre une douche avant les préliminaires et bien se laver les dents avant la pratique orale.
  • Utiliser une protection telle que le préservatif, la digue dentaire ou le carré de latex pour minimiser les contacts avec les muqueuses.
  • Avoir des rapports sexuels protégés, d’une façon générale, pour prévenir les infections sexuellement transmissibles.

Le sexe oral est une pratique sexuelle appréciée mais qui comporte des risques sanitaires qu’il est important de prendre en compte. Toutefois, en prenant des précautions et en dialoguant avec son partenaire, il est possible de vivre un plaisir intense et partagé.

Le papillomavirus, une IST fréquente et dangereuse

Le papillomavirus humain, également connu sous le nom de HPV, est une IST très répandue qui touche aussi bien les hommes que les femmes. En effet, le HPV est la IST la plus fréquente dans la population. Si les effets du virus peuvent être bénins chez certains, il peut causer de graves complications chez d’autres.

Les risques de cancer liés au HPV

Le HPV est directement lié à l’apparition de plusieurs types de cancers, notamment ceux du col de l’utérus, du vagin, de la vulve, de l’anus et du pénis. Les femmes sont particulièrement exposées au risque de cancer du col de l’utérus, qui peut se développer longtemps après une infection au HPV.

La vaccination, une protection efficace contre le HPV

Heureusement, il existe un moyen efficace de se protéger contre le HPV et ses complications : la vaccination. Aujourd’hui, un vaccin contre le HPV est systématiquement proposé aux adolescents qui n’ont pas encore eu de rapports sexuels. Cette vaccination protège non seulement contre les souches de HPV responsables de la plupart des cas de cancer, mais aussi contre celles qui causent les verrues génitales.

Pratiquer le sexe oral en toute sécurité

Le sexe oral peut être une pratique sexuelle agréable pour de nombreux couples, mais elle peut également présenter des risques d’infection au HPV. Pour se protéger, il est important de mettre en place une protection mécanique lors de cette pratique.

Utiliser un préservatif pour limiter les risques lors d’une fellation

Si vous pratiquez une fellation sur votre partenaire, utilisez un préservatif pour vous protéger des risques d’infection au HPV. En effet, le préservatif empêche le passage du virus entre la salive et les organes génitaux.

Utiliser une digue dentaire pour le cunilingus ou l’anulingus

Pour le cunnilingus ou l’anulingus, il est conseillé d’utiliser une digue dentaire. C’est un petit carré de latex très fin et souple que vous placez sur les organes génitaux de votre partenaire. Si vous n’avez pas de digue dentaire, vous pouvez couper un préservatif pour obtenir un rectangle et l’utiliser de la même manière.

S’assurer du consentement du partenaire

Enfin, rappelons qu’il est important de discuter et d’obtenir le consentement de votre partenaire pour toute pratique sexuelle, quelle qu’elle soit. Utiliser un préservatif ou une digue dentaire peut également être un bon moyen de confirmer le consentement mutuel lors d’une activité sexuelle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A photography of a couple embracing under a sunset, with neural circuits and chemical symbols subtly overlayed in the background.

Exploration Scientifique de l’Amour : Ce Que Votre Cerveau Ressent

Tomber amoureux déclenche une véritable réaction chimique dans notre cerveau, avec une augmentation du cortisol et de la dopamine, comparable à une addiction. Une fois la phase d’amour passionnel passée, souvent après environ un an, elle laisse place à l’amour d’attachement, indispensable pour une relation stable et authentique.

Lire l'article
"a photography of a futuristic, life-sized, handsome male robot named Henry with chiseled abs, standing in a modern bedroom setting, engaging in a casual conversation with a woman who looks intrigued."

Découvrez Henry, le Robot Révolutionnaire pour le Plaisir Féminin

Imaginez un compagnon idéal, répondant aux attentes féminines et doté d’une intelligence artificielle : voici Henry, un robot sexuel lancé par RealBotix en 2018, qui offre des performances surhumaines pour un prix variant entre $11,000 et $15,000. Bien plus qu’un gadget, Henry incarne une avancée significative dans la reconnaissance du plaisir féminin, un domaine souvent négligé et entouré de tabous persistants.

Lire l'article
"An photography of a brain scan highlighting activity in the reward centers associated with love, overlaid with subtle imagery of a couple in a romantic embrace."

Les Secrets Chimiques de l’Amour Dévoilés

Les émotions intenses que nous ressentons en tombant amoureux, comme l’euphorie et les pensées obsessives, sont le résultat de l’activation de certaines zones de notre cerveau par des hormones telles que le cortisol et la dopamine. Après environ un an, cet amour passionnel évolue vers un amour d’attachement, essentiel pour la stabilité à long terme des relations, bien que moins intense et souvent accompagné d’une perception plus réaliste de l’autre.

Lire l'article
"An underwater photography of a couple romantically embracing in a clear, serene ocean setting."

Secrets et Précautions pour Faire l’Amour dans l’Eau

Faire l’amour dans l’eau, que ce soit dans une piscine, la mer, un jacuzzi ou sous la douche, peut être une expérience plaisante mais nécessite des précautions pour éviter les irritations, infections et risques de glissade. Utiliser un lubrifiant waterproof, choisir des positions sécurisées et privilégier des moments discrets sont essentiels pour un moment intime agréable et sans danger.

Lire l'article
An underwater photography of a couple sharing an intimate moment in a crystal clear ocean, with a focus on the natural beauty and serenity of the water environment.

Guide complet pour des relations sexuelles sécurisées dans l’eau

Faire l’amour dans l’eau, bien que sexy et excitant, nécessite certaines précautions pour éviter les risques d’infection, d’irritation et d’accidents. Que ce soit en piscine, dans la mer, sous la douche ou dans un jacuzzi, utiliser un lubrifiant waterproof et toujours opter pour un préservatif est indispensable pour une expérience sécurisée.

Lire l'article
"An photography of a diverse group of people enjoying different types of ice cream (cones, cups) on the beach, each savoring their treat in unique ways."

« Décoder vos envies sexuelles selon votre façon de manger une glace »

Face à l’arrivée des beaux jours, JoyClub a mené une enquête captivante sur les liens entre les manières de déguster une glace et les préférences sexuelles de 1 710 membres. Les résultats montrent que les amateurs de cornets sont souvent adeptes du french kiss, tandis que ceux qui préfèrent la glace en pot s’inclinent davantage vers le tantrisme.

Lire l'article