« Pourquoi les victimes tardent-elles à porter plainte pour violences sexuelles ? »

Les raisons pour lesquelles les victimes tardent à porter plainte en cas de violences sexuelles

Porter plainte immédiatement en cas de violences sexuelles est souvent considéré comme la meilleure solution après les faits. Pourtant, de nombreuses études ont révélé que certaines victimes tardent avant de porter plainte contre leur agresseur. Dans cet article nous allons découvrir les raisons qui empêchent les victimes de demander justice rapidement après leur agression sexuelle.

Chercher la sécurité et le réconfort avant d’aller porter plainte

Selon une étude publiée dans la revue Psychology of Women Quarterly, les victimes de violences sexuelles feraient passer plusieurs besoins avant celui de déposer plainte à la police. En effet, elles ont tendance à privilégier leur besoin immédiat de sécurité, de contrôle et de soutien social après leur agression plutôt que des actions formelles comme le dépôt de plainte. Toutefois, les personnes “non victimes”, interrogées également dans cette étude, ont déclaré qu’elles feraient passer les actions formelles avant tout le reste, en cas d’agression sexuelle.

Des victimes encore trop jugées et culpabilisées

Malgré les efforts de la société pour faire évoluer les mentalités, les personnes qui ont subi des violences sexuelles peuvent se sentir stigmatisées et culpabilisées par rapport à la façon dont elles réagissent pendant et après les faits. “Nos travaux montrent bien que ce qu’on attend d’une personne ayant été victime d’une agression sexuelle ne correspond pas à la réalité et à ce qu’il se passe dans sa tête. Il est important de prendre conscience que le ressenti et les actions entreprises par une personne qui a subi ce type d’agression sont complètement différentes de ceux d’une personne qui ne l’a jamais vécu. Au lieu de se demander ‘pourquoi les victimes ne portent pas plainte immédiatement ?’, nous devrions nous demander ‘À leur place, de quoi aurions-nous besoin pour nous sentir mieux après une telle agression ? déclare la professeure Manuela Barreto.

Une étude qui passe à côté de vrais sujets ?

Cette étude qui a pourtant le mérite de s’intéresser aux victimes de violences sexuelles, a occulté des situations bien plus préoccupantes selon Muriel Salmona, psychiatre et présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie. En effet, la plupart des victimes de violences sexuelles ne portent pas plainte car elles sont en incapacité de le faire à cause du traumatisme, ou bien encore parce qu’elles vivent avec leur agresseur, sont mineures, subissent des pressions ou ont peur de ne pas être crues. Par ailleurs, cette étude insiste peu sur l’importance de porter plainte pour les victimes, même si cette démarche est difficile. La prise en charge médico-légale est essentielle. Les victimes ont besoin des médecins, de la justice et de la police pour soigner et protéger les victimes tout en stoppant les agresseurs et en les empêchant de faire de nouvelles victimes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

« Lumière bleue des écrans : un lien avec la puberté précoce ? »

Selon une étude de l’université de Gênes, l’exposition à la lumière bleue des écrans digitaux pourrait être liée à l’augmentation des cas de puberté précoce chez les filles pendant la pandémie de Covid-19. Des recherches sur des rats ont montré que plus les animaux étaient exposés à la lumière bleue, plus leur puberté survenait prématurément et perturbait leur fertilité.

Lire l'article

Le respect du sommeil pour une relation de couple épanouissante

Il est crucial de respecter le sommeil de chaque partenaire pour maintenir une relation harmonieuse, même si cela signifie dormir séparément ou à des horaires décalés. Communiquer, maintenir l’intimité et trouver des solutions adaptées peuvent aider à préserver une relation saine et équilibrée tout en améliorant la qualité de vie globale du couple.

Lire l'article

« Boostez votre vie sexuelle avec la position 30 du Kamasutra ! »

Découvrez la position 30 du Kamasutra, une petite variante du missionnaire qui apporte du piment dans votre vie sexuelle sans efforts incommensurables. Cette position permet une pénétration plus profonde et intense, stimulant à la fois le clitoris et les terminaisons nerveuses du col de l’utérus, pour des chances accrues de jouissance et d’orgasme cervical.

Lire l'article

Les dangers d’une pratique sexuelle risquée

Un jeune homme indien a été hospitalisé après avoir tenté d’utiliser un haltère de trois kilos pour muscler son pénis, ce qui a entraîné une douleur intense et un gonflement. Cette histoire rappelle l’importance de pratiques sexuelles saines et sûres, en utilisant des sextoys adaptés et en se renseignant sur la santé sexuelle.

Lire l'article

Quand l’infidélité conjugale frappe le plus souvent

Une étude récente montre qu’il y a une corrélation entre la durée du mariage et la probabilité d’infidélité. Chez les hommes, les risques augmentent de manière linéaire avec le temps, tandis que chez les femmes, la probabilité d’infidélité est plus élevée dans les mariages intermédiaires, mais plus faible dans les mariages à court et à long terme.

Lire l'article