A photographic snapshot of shifting attitudes towards sexuality and intimacy in contemporary French society.

Sexualité en France : Nouvelles tendances et évolutions

La France, pays de l’amour et de la romance, semble traverser une période de troubles dans l’intimité de ses citoyens. Une récente étude de l’IFOP en collaboration avec la marque de sextoys Lelo révèle une décroissance notable de l’activité sexuelle chez les Français. Cette situation, qualifiée de « sex recession », montre que la fréquence des rapports sexuels est à son niveau le plus bas depuis les années 70, une époque révolue où les comportements libéraux et la liberté sexuelle avaient pris leur essor.

Ce constat pourrait, de prime abord, semer l’inquiétude. Toutefois, l’étude invite à nuancer cette perception alarmante et à réexaminer la notion même de « bonne sexualité ». Certains experts, à l’instar de l’écrivaine Virginie Despentes, interrogent les pressions sociétales qui dictent une soif d’épanouissement sexuel universel. François Kraus, directeur du pôle genre, sexualités et santé sexuelle de l’Ifop, rappelle une époque d’hypersexualisation dans les années 80, où prédominait le credo « Je baise donc je suis ».

Une nouvelle définition de la sexualité

Il apparaît que l’on assiste à un changement de paradigme. Cette enquête met en lumière une évolution des mentalités où de plus en plus de Français se défont des injonctions à une vie sexuelle intense et systématique. Les données indiquent qu’un nombre croissant de femmes, bien que toujours majoritairement soumises à ces pressions, se permettent de ne pas céder à des rapports sexuels désintéressés. Ainsi, se dessine un contour de l’autonomie sexuelle, avec des femmes qui pourraient envisager une vie de couple non-sexuelle, une possibilité qui gagne en acceptation.

Année % de femmes ayant des rapports sexuels sans envie % de femmes envisageant une relation platonique
1981 76% Non disponible
Aujourd’hui 52% 54%

La baisse de l’engagement sexuel n’est pas un phénomène isolé. Elle reflète une tendance au désengagement plus générale dans divers aspects de la vie sociale, selon F. Kraus. Ce dernier pointe également un fossé entre les genres où l’absence de sexualité est moins pénible pour les femmes (69%) que pour les hommes (48%).

L’asexualité et les évolutions chez les femmes

Le rapport révèle également que l’importance accordée à la sexualité diminue particulièrement chez les femmes, avec 62% d’entre elles la considérant comme importante dans leur vie, contre 82% il y a quelques décennies. Plus remarquable encore est l’assomption croissante de l’asexualité comme orientation sexuelle, en hausse notamment chez les femmes âgées. Cela soulève des questions sur la réduction de l’injonction sociétale à « faire comme tout le monde » ou à « faire plaisir ».

Année % de Françaises accordant de l’importance à la sexualité
1996 82%
Aujourd’hui 62%

La concurrence des écrans

Si le sujet de cette récession sexuelle est multifactoriel, l’un des éléments mis en avant par l’étude est l’incursion des écrans dans la vie intime. La réduction de l’activité sexuelle chez les jeunes est en partie attribuable à la préférence pour d’autres activités, telles que le visionnage de séries ou films en streaming, et les jeux vidéo. Ces pratiques contribueraient à un repli sur l’espace domestique, réduisant les occasions de rencontres réelles et, par conséquent, les opportunités de relations physiques.

À travers ces observations, on décèle une évolution dans les comportements et les attentes vis-à-vis de la sexualité : moins perçue comme une obligation ou un devoir, elle s’aborde désormais avec plus de flexibilité et de liberté. Notre société assiste peut-être à une redéfinition profonde de l’intimité, où qualité pourrait primer sur quantité et où l’espace pour l’individualité et le non-conformisme sexuels s’élargit.

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