Sodomie : conseils pour une expérience sans douleur

Sodomie : pourquoi ça fait mal ?

La sodomie est une pratique sexuelle qui suscite à la fois une grande curiosité et une certaine appréhension, surtout chez les débutants. Selon une étude de l’Ifop datant de 2019, 53% des femmes ont essayé au moins une fois la pratique de la sodomie, contre 14% en 1970. Mais la sodomie peut être douloureuse, au même titre que la première fois avec un partenaire. Pourquoi ? La plupart du temps, cela est dû au manque de préparation. Il ne suffit pas d’être excité(e) et prêt(e) mentalement, le corps doit également donner son feu vert. Si ce n’est pas le cas, l’anus se contracte et ne veut plus rien entendre. Deux muscles entrent en jeu : un sphincter interne qu’on ne maîtrise pas et s’ouvre quand on va à la selle ou en cas de gaz, et un sphincter externe qui se serre quand on serre l’anus, c’est une pression volontaire. Préparer son corps et son esprit permet de détendre les deux sphincters.

Les vrais risques de la sodomie

Lors d’une sodomie, les risques sont mineurs. Il n’y a pas de risques de problèmes hémorroïdaires, ni de risques avérés d’incontinence anale. Le seul risque ayant des conséquences est l’infection. Lors de la sodomie, il est possible de contracter la syphilis, la gonococcie, la chlamydiose, les hépatites B et C et le VIH à l’origine du Sida. En cas de rapports non protégés, il peut y avoir des petites lésions de la muqueuse, ce qui renforce les risques. Il suffit alors de se protéger.

Sexe anal : comment le réussir sans douleur ?

Pour éviter la douleur lors d’une sodomie, il est important de se poser les bonnes questions et de préparer son corps. Il faut y aller avec énormément de douceur et surtout beaucoup de patience. Concernant les préparatifs, la lubrification est primordiale. Et croyez-nous, celle-ci doit impérativement être de la fête ! À base d’eau ou de silicone, vegan, écolo qu’importe tant que votre lubrifiant est utilisé de façon généreuse. Mieux vaut en avoir toujours, prêt à l’emploi. Si vous ne supportez pas ceux vendus en pharmacie ou grandes surfaces, sachez qu’il existe de nombreuses recettes faciles à faire à la maison. Huile de coco et aloe vera deviendront vos amis !

Appliquez-le sur le pénis mais aussi sur la zone concernée. D’ailleurs, profitez-en pour préparer et relaxer la zone concernée pour ne pas avoir mal en pratiquant le sexe anal. Vous pouvez tester différents préliminaires : la pratique de l’anulingus, doigtage mais aussi insertion d’un sextoy de petite taille sont de bons moyens de dilater progressivement l’anus. Ainsi détendu, celui-ci sera prêt pour la pénétration. La pénétration doit être progressive. La personne pénétrée peut (doit) guider son ou sa partenaire. Stop, pas plus loin pour le moment, doucement, tu peux aller plus vite, tu peux aller plus loin, sont autant d’indications à donner.

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