Faire l’amour dans une piscine
Faire l’amour dans une piscine a de quoi séduire par son côté audacieux et rafraîchissant. Pourtant, cet acte sexuel est assorti de certains risques, notamment celui des mycoses. En effet, le chlore présent dans les piscines peut affecter certaines femmes en créant un déséquilibre de la flore vaginale. Toutefois, Hélène Jacquemin Le Vern, gynécologue-obstétricienne, rassure en expliquant que le chlore n’est pas assez concentré pour perturber gravement la flore vaginale. Selon elle, se faire pénétrer dans une piscine ne présente pas plus de risques qu’une baignade classique. Pour minimiser les risques, les femmes ayant une flore vaginale sensible peuvent se rincer à l’eau claire immédiatement après l’acte sexuel.
Faire l’amour dans la mer
La mer offre un cadre apparemment plus naturel pour les ébats aquatiques. Le sel contenu dans l’eau de mer ne crée pas d’irritation et n’est pas dangereux pour la flore vaginale. L’eau de mer est souvent plus propre que celle des piscines, grâce aux mouvements des vagues qui contribuent à la renouveler régulièrement. Cependant, le sel peut contribuer à réduire la lubrification naturelle. Il est donc conseillé aux femmes ayant une flore très sensible de se rincer à l’eau claire en sortant de l’eau. Malgré ces précautions, l’acte sexuel dans la mer reste populaire et pose moins de problèmes que dans une piscine ou un jacuzzi.
Faire l’amour dans un jacuzzi
À première vue, le jacuzzi semble parfait pour des ébats aquatiques romantiques. En réalité, il présente plusieurs inconvénients et risques. L’eau chaude d’un jacuzzi favorise le développement de champignons et de germes responsables de mycoses. De plus, ces jacuzzis sont souvent utilisés par plusieurs personnes dans des lieux publics, ce qui augmente les risques d’hygiène. L’eau étant stagnante, les risques d’infection sont amplifiés. Par conséquent, si l’on souhaite s’essayer au sexe dans un jacuzzi, il est préférable d’utiliser son propre jacuzzi pour éviter ces désagréments.
Faire l’amour sous la douche ou dans le bain
Faire l’amour sous la douche ou dans le bain est souvent perçu comme une pratique excitante et sécurisée. Contrairement aux autres environnements aquatiques, la douche ou la baignoire est généralement propre puisque c’est un espace intime. Toutefois, il est recommandé d’éviter de savonner les parties intimes avant une pénétration, car le savon peut perturber la flore vaginale, surtout si celle-ci est fragile. Le principal risque sous la douche ou dans le bain est la possibilité de glisser et de se blesser. Par conséquent, il est préférable de choisir des positions stables pour éviter tout accident.
Les positions sexuelles adaptées pour faire l’amour dans l’eau
Pour que l’acte sexuel dans l’eau se passe au mieux, certaines positions sont plus adaptées que d’autres. La levrette debout est particulièrement recommandée car elle permet de s’appuyer sur un bord de piscine ou un rocher en mer. Cette position limite les risques de glissade et facilite la pénétration. Pour ceux qui préfèrent se regarder dans les yeux, la position de l’homme debout, où la partenaire est portée, peut être une alternative. Néanmoins, cette position est déconseillée dans le bain en raison du risque élevé de glisser. Des positions assises comme le missionnaire sont préférables pour plus de stabilité.
L’effet ventouse lors des relations sexuelles dans l’eau
Les relations sexuelles dans l’eau peuvent être compliquées par ce qu’on appelle l’effet ventouse. La pénétration peut devenir laborieuse et créer un vide d’air, entraînant les partenaires à rester coincés ensemble. Ce phénomène, bien que rare, est causé par l’eau qui empêche l’air de circuler librement. Pour éviter ce désagrément, il est conseillé de s’assurer que les partenaires soient totalement immergés lors de la pénétration. Cela permet de diminuer la pression et de faciliter le retrait sans incident gênant.
Utilisation de lubrifiant waterproof
L’eau peut diminuer la lubrification naturelle du vagin, rendant les relations sexuelles moins confortables et potentiellement douloureuses. C’est pourquoi il est crucial d’utiliser un lubrifiant résistant à l’eau. Les lubrifiants à base de silicone sont recommandés car ils restent efficaces même sous l’eau. Ne pas négliger cette étape est essentiel pour garantir une expérience agréable et sans douleur.
Risques de glissade lors des relations sexuelles sous l’eau
Que ce soit sous la douche, dans une piscine ou en mer, les risques de glissade sont réels et ne doivent pas être sous-estimés. Il est essentiel de prendre des précautions en s’appuyant fermement sur les rebords ou les parois des surfaces disponibles. Les mouvements brusques doivent être évités pour prévenir les accidents. Dans la salle de bain, s’assurer que le sol est sec et utiliser des tapis antidérapants peut réduire certaines de ces menaces.
L’importance d’un préservatif lors des relations sexuelles aquatiques
Beaucoup de couples négligent l’usage du préservatif lors des ébats aquatiques, pensant à tort que l’eau peut offrir une certaine protection. En réalité, les risques de transmission des MST/IST et de grossesse non désirée restent présents. Il est impératif de mettre un préservatif avant d’entrer dans l’eau et de le retirer après être sorti. Dans le cas de l’eau salée, il est important de vérifier que le préservatif ne se dessèche pas, ce qui pourrait entraîner sa rupture.
Discrétion, légalité et sécurité
Si vous décidez de faire l’amour dans un espace public, il est nécessaire de s’assurer de ne pas être vus. En France, l’exhibition sexuelle est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 euros et d’un an d’emprisonnement. Préférez les heures creuses tôt le matin ou tard le soir pour éviter les regards indiscrets et les sanctions légales. Il est également conseillé de choisir des endroits isolés et d’éviter les plages fréquentées en pleine journée. N’oubliez pas que la discrétion est votre meilleure alliée pour ce type d’aventure sous l’eau.